lundi 27 avril 2015

Jiddu Krishnamurti - Entretien en français 1972 et livre audio

                                          

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La vie est comme un arc en ciel. Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.

Jules Renard

PARTAGE JEAN-LOUP
 Si vous ne pouvez pas être positif ici, allez être négatif ailleurs. 

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Tres rare! Il faut abandonner les croyances, la peur, la vanité ... Il explique comment aller vers Dieu, en dehors des images, du conditionnement. Il n'aime ...
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Coucou

samedi 25 avril 2015

Les Coquelicots bleus

                                            Ode Pactat-Didier - Les coquelicots bleus.

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La vie est comme un arc en ciel. Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.

Jules Renard

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Ode Pactat-Didier - Les coquelicots bleus.


LES COQUELICOTS BLEUS. 

Le sujet : La vie de Flavien Flamant n'a pas été exemplaire, aussi se considère-t-il comme un homme ordinaire. Pourtant, entre 2011 et 2013, à la suite d'événements insolites, des forces inconnues s'éveillent en lui, l'amenant à reconsidérer sa vie et à retrouver ses racines passées. Il prend alors conscience que son destin se confond avec les aspirations sincères de nombreuses personnes anonymes désireuses de participer à la renaissance de la France. Mais aura-t-il le courage et l'abnégation d'accepter la périlleuse mission qui lui est proposée ?
La vidéo qui en parle :

Le site de Ode :

jeudi 16 avril 2015

Au sujet de l'autisme

Liz Birt et Mathiew, son fils autiste.
Cliquez sur le lien ci-dessous
Photo de Martine Ferguson-André.

Liz, une des "Mère mercure" avec un de ses enfants, Mathiew, lourdement blessé par un vaccin pédiatrique, devenu "autiste".
Liz était une des femmes les plus admirables que la terre ait porté : belle comme le jour, solaire, lumineuse, empathique, un sens de l'humour à toute épreuve. Une femme éduquée ; américaine, elle a reçu une éducation d'excellence en Suisse.
Elle était une grande avocate à Chicago.
LE COURAGE FAITE FEMME SURTOUT.
Elle s'est engagée dans la lutte contre l'autisme dans les années 90 suite au diagnostic d'autisme de Mathiew, un de ses enfants (elle était maman de 3 enfants).
Elle a rencontré sur son chemin de militante, deux autres mamans américaines, en autres, Sally Bernard et Lynn Redwood. Elles ont créé SAFEMINDS.
Leur vie a commencé à devenir "compliquée" quand elles ont commencé à émerger dans les médias aux Etats-Unis, leur histoire est racontée par le journaliste d'investigation new-yorkais, David Kirby, devenu un de mes amis, qui a écrit le livre enquête d'investigation EVIDENCE OF HARM en 2004/2005.
Liz, Lynn et Sally ont commencé à se sentir sur écoute télephonique, suivies dans la rue par des sortes de "men in black".
Malgré leurs peurs, elles ont continué leurs inestigations et combats. Pour leurs enfants respectifs devenus "autistes".
Liz a réussi à faire plier le Congrès américain en 2002 après un discours musclé devant les membres de ce Congrès : plus de thimérosal utilisé dans les vaccins pédiatriques aux Etats-Unis.
Le 28 décembre 2005, Liz est décédée dans un accident de voiture à Aspen Colorado.
Jamais depuis son décès, il ne s'est passé un jour, sans que je n'ai Liz en tête, dans mon coeur.
Lorsque j'étais encore en poste à la direction de la Fondation Autisme, j'avais beaucoup de photos collées à mes murs (délabrés !), cela faisait plus gai et mettait de la couleur, les enfants avec autisme de l'école ABA, dans ces locaux, aimaient, je crois, beaucoup ces couleurs et cette gaité de mes petites cartes postales colorées.
La photo qui a toujours été placée au-dessus de toutes les autres dans l'école ABA, fut naturellement celle de Liz. Pas un seul jour sans que mes yeux montent vers ton image, comme une prière. Surtout, comme un immense remerciement muet pour tout ce que tu as fait, permis.
Peut-être jusqu'au sacrifice ultime pour que d'autres mamans comprennent ce qui était arrivé à leurs enfants et les soignent et parfois les "guérissent".
Certains de nos amis communs, Docteur Anju Ushman en particulier, n'ont jamais cru que ton décès était accidentel.
Nous ne saurons sans doute jamais vraiment la vérité.
Ce qui importe c'est ton oeuvre, ton courage surhumain et que tu nous aies transmis le feu sacré du combat, de ton combat.
Repose en paix, Liz.
Photo de Martine Ferguson-André.
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Vaccination: Robert Kennedy Jr. dénonce les vaccins, leur lien avec l’autisme, et il avertit que les vaccins sont liés à un holocauste!
12 Dimanche avr 2015
États-Unis, éveil, big pharma, dangers des vaccins, dépopulation, holocauste, programme de réduction de la population, Robert Kennedy Jr, santé publique, Société, USA, vaccination, vaccins
Robert Kennedy Jr. dénonce les vaccins, leur lien avec l’autisme, et il avertit que les vaccins sont liés à un holocauste!
Robert Kennedy, Jr. s’est adressé à un auditoire au Théâtre Crest à Sacramento, mardi le 7 avril 2015, pour promouvoir le film, «Trace Amounts» qui remet en question la sécurité et l’efficacité des vaccins pour les enfants. C’est ce mercredi qu’a lieu le premier vote sur un projet de loi éliminant l’exemption des vaccins pour des croyances personnelles.
Kennedy dit qu’il n’a aucune confiance aux responsables de la santé publique, que les fabricants de vaccins peuvent mettre ce qu’ils veulent dans les vaccins sans qu’ils ne soient jamais tenus responsables des dommages.
Lorsque Kennedy a demandé à la foule de quelques centaines de personnes combien de parents ont eu un enfant incommodé par les vaccins, de nombreuses mains se sont levées. Beaucoup de parents croient que la santé de leurs enfants a été endommagée par les vaccins.
Monsieur Kennedy multiplie ses apparitions publiques pour sensibiliser les parents aux dangers des vaccins.
Sources:
http://www.sacbee.com/…/politics-government/capitol-alert/a…
http://fox13now.com/…/robert-f-kennedy-jr-talks-about-link…/

                                         Au sujet de l'autisme

         Voir plus loin une approche de cette affection

                                            Etre en équilibre

                

                      

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La vie est comme un arc en ciel. Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.

Jules Renard

 L'univers du Yi King ou Yi Jing 


Les trouvailles que j'aime partager et qui nourrissent mes réflexions et mes livres


Aperçu de phénoménologie de l’univers
à partir du Yi Jing
Cet extrait provient de l’ensemble d’un concept de VIDE ABSOLU dont j’ai déposé le manuscrit à la Société des gens de lettres à Paris le 10 mai 2001

Pour lire l'article 
Lien : http://partageyiking-jean-loup.blogspot.com/2011/08/lunivers-du-yi-king-ou-yi-jing.html 


Dans " Ultime secret de l'Atlantide j'ai démontré tout cela d'une manière ludique et accessible au plus grand nombre

Mon nouveau livre sur e.book : - Ultime secret de l'Atlantide - On peut télécharger les applications Kindle pour lire les ebooks sur vos téléphone ou ordinateur ci-dessous : Cliquer ci-contre

et, aussi celui là


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Jean-Loup

                   LE MESSAGE DU JOUR est ci-dessous



  1.                     


  2.                                         
                                                   Avant le Big Bang

                      Pas d'opposition des contraires donc énergie nulle

                                                      Après le Big Bang

                    Opposition des contraires Yin polarité  -  Yang polarité  
               qui peuvent être COMPLEMENTAIRES ou CONFLICTUELLES
              Pour nous centrer il est nécessaire d'être dans l'oeil du cyclone
                                           donc au centre de nous même.

                                 Comme la terre a son centre en Equateur

                   C'est le chakra du coeur ( le 4ème au centre de ce schéma )                       


                         Les centres spirituels (de spiritus en latin = souffle de vie)

                                              

Energie de très haute vibration (rayonnements ionisants)
Ensuite énergie de plus en plus dense

V-    (vert négatif)

Blanc, le soleil de midi au zénith
(lumière blanche qui contient toutes les vibrations-couleurs de l'arc en ciel)

Décomposition de la lumière-énergie

Ultra-violet  Noms suivants donnés dans notre tradition  Vers la Source
Violet   7ème chakra (sommet du crane)                  Ouverture vers l'esprit
Indigo  6ème      "      (sur le front = 3ème oeil)                 Archanges 
Bleu     5ème      "      (sur la gorge)                                      Anges

Vert + (vert positif)   
             Point CENTRAL du corps = point de rupture entre le ciel et la terre
             4ème     "      (sur le coeur)

Jusque là notre oeil humain ne voit pas le changement de couleur du soleil qui se couche

Jaune   3ème     "     (sur le plexus solaire)                         Le règne animal
Orange 2ème    "      (sur le ventre)                                      Le règne végétal
Rouge  1er        "      (base de le colonne vertébrale)         Le règne minéral

Ces trois couleurs sont visibles naturellement par notre oeil.  

Infra-rouge  crépuscule le soir (descente de l'énergie)      Vers les racines
                      et aube le matin    (remonté de l'énergie)     Vers les branches

     Pour les Celtes nous étions constitués comme un arbre en trois parties
              Le Ciel      Les branches - le Tronc - les racines      La Terre
Les Chakras               7- 6 - 5                 4           3- 2 - 1
                      
                                    Soit au DESSUS                           L'infini = 8 
                  La source et le minéral :                                                7 + 1 = 8  
                  L'invisible (le Surconscient) et le monde végétal :     6 + 2 = 8  
                 La Conscience et le monde animal l'inconscient :     5 + 3 = 
                             Soit au DESSOUS        Le Fini - (Yang et Yin) = Neutralité 

                         Au CENTRE Le MENTAL le monde humain =      4 + Rien = 4
        C'est le fait de "manger le fruit défendu " de la connaissance qui nous
                                                              coupé en    2

                        
Site Web pour cette image
Adam et Eve
Sur le site ci-dessus beaucoup de documentation sur l'ADN

Le fait de la montée de la kundalini (énergie de conscience) au-dessus du monde animal à ouvert NOTRE MENTAL.
Résultat, nous avons fait "sauter les plombs " qui commandaient les instincts 
( " ... les petits oiseaux du ciel ne sèment ni ne récoltent mais votre Père céleste les nourrit avec la Terre mère. Conséquence fin du paradis terrestre = tu gagneras ton pain à la sueur de ton front etc...)
Pour cela remettre le compteur sous tension en réunissant les chakras comme expliqué ci-dessus.

Regardez l'image ci-dessous :
La main droite indique la terre (comme le Maître alchimiste à son élève) et
la main gauche indique le ciel, pour nous faire comprendre qu'il est indispensable de nous relier en bas et en haut.
 La spirale nous enseigne la méthode 
Ces enseignements sont codés sous des symboles que la science actuelle décode de plus en plus et qui accessible à notre raisonnement logique et cohérent.


OANNÈS = JONAS = JEAN = CEPHAS = La PIERRE ÉLEVÉE !

Cliquez sur le lien ci-dessous

Photo d’un utilisateur.




                        Pour en comprendre toutes les implications :

 Cliquez ci-dessous :
Article : La Santé du Funambule Le livre en lecture libre Lien : http://partageblogjeanloup.blogspot.com/2014/05/la-sante-du-funambule-le-livre-en.html 

      Extrait du livre ci-dessus sur l' AUTISME 


D’après Aristote, l’homme est un animal doué de raison. 

La différence avec l’animal est que ce dernier appréhende les


 phénomènes par 

les sensations.

Résultat, plus l’homme raisonne plus il s’éloigne de l’animal mais 

également de son 

imaginaire. Les peuples antiques vivaient dans un monde plus proche de la source de

 l’imaginaire  (les dieux) que nos contemporains. Ce monde reste peuplé de fées et 

de génies pleins de pouvoirs. Je pense, quant à moi, que les pouvoirs des 

représentations de cet imaginaire sont bien plus grands que ceux de la réalité, compte

 tenu que ce monde de pensées est le seul endroit où tout est possible. 

Ce monde est la source des conditions initiales, donc de la réalité, d’après la physique

 actuelle.  

                                                                                                                     Page 105

Les gens dit - normaux - du monde de la réalité ont envié ces pouvoirs qu’ils ne

 savaient plus atteindre, de là ont résulté bien des chasses aux sorcières.

La - source - déjà inaccessible est de surcroît devenue interdite.

Le simple d’esprit ne cache pas la nudité de son imaginaire comme les gens normaux.

La conscience peut se mettre où elle veut. A cet endroit, la vérité sort du puits dans la

 non-conscience d’elle-même.

Le simple d’esprit est resté dans l’enfance qui perçoit avant de raisonner,


 alors que l’adulte raisonne avant de percevoir.

L’adulte doit choisir existentiellement

entre la naïveté de l’enfant et les certitudes de la raison.

Le bon dosage semblerait se situer au juste milieu de l’humain, entre l’animal et

le surhumain, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Sans doute la multiplicité

 des approches est-elle la plus raisonnable.

L’univers n’est en fait qu’échange d’informations.

Pour nous cela commence avec l’A.D.N. et ne cesse plus ensuite.

Il en résulte que toutes les difficultés dans l’échange d’informations aboutissent à des

troubles, des dysfonctionnements, des maladies.


                L’exemple de l’autisme


Il y a beaucoup de formes d'autismes. Certaines formes apparaissent sans raisons 

identifiables. D'autres, par exemple, suite à une vaccination.

La question intéressante à se poser est : qu'est-ce qu'il y a de 

commun entre le 

dysfonctionnement d'un autisme de " naissance " et un autisme 

provoqué par une 

cause extérieure

Mon approche est uniquement d'observer les réactions d'un autiste à 

communiquer avec le monde extérieur.

Il doit être bien clair que je ne suis pas spécialiste, je me contente de faire des

 rapprochements qui peuvent ouvrir des voies de recherche


C’est une difficulté pour ne pas dire une impossibilité à communiquer.

Pour entrer en relation avec un autiste il est nécessaire de l’atteindre, donc de le

 rejoindre. L’atteindre c’est toucher la cible qui doit réagir si elle est encore  sensible

 et vivante. Tant qu’elle est insensible à nos stimulations, elle est comme morte, elle

 est inaccessible à NOTRE réalité. Pour la vivifier à notre réalité nous devons atteindre

son être au moins comme sujet de relation.

Cet être pour réagir doit rencontrer un sujet communiquant décodable par lui, pas un

 objet ou ce qu’il prend pour tel.


Page 106

Là, réside une première difficulté, car : - Ce que tu es parle si fort que je n’entends pas

 ce que tu dis - nous prévient le proverbe.

Les autistes perçoivent avant de raisonner, ils sentent qui nous sommes sous nos

 déguisements. Ils discernent très bien les incohérences de nos attitudes, de notre

 para-langage et de nos discours. Ils hurlent leur désarroi devant le non-sens, devant

 leur impossibilité à com-prendre, prendre la com-munication, mettre en commun.

 Nous tenons un discours raisonnable à des êtres qui ne raisonnent pas encore, selon

 nos critères de références et nos valeurs bien artificielles.

Nous savons combien ces valeurs peuvent être différentes d’une civilisation à une

 autre. Qu’est-ce qui nous autorise à déclarer, c’est bien ou mal, bon ou mauvais,

beau ou laid, normal ou non ? Par rapport à quels critères objectifs ?


La relativité de la relation est basée sur l’échange et l’équivalence suivant une échelle

 de degrés.


Ce qui est bon pour l’animal, par exemple la prédominance de l’ego qui assure sa

 survie, ne l’est plus pour l’homme et l’égoïsme devient mauvais, n’étant plus

 indispensable.


La folie serait une distorsion du rapport au réel. Mais de quelle réalité

 s’agit-il ?

Est-ce la réalité du monde des rêves, celle du monde éveillé ou l’inquiétante étrangeté

 du monde imaginal ?


La source de l’art se situe dans l’imaginaire des songes, là où toutes les créations sont

 possibles. L’art est vécu dans la réalité pour aboutir dans le monde imaginal qui

 permet d’expérimenter éventuellement une émotion. L’art ne peut se vivre que dans

 les trois mondes en même temps (le monde global), analogiquement en

 appréhendant dans une seule perception la source, le fleuve et l’océan, le conscient

 servant de chef d’orchestre. L’art n’est pas dissociable en signifiant et signifié sous

 peine de s’anéantir.


Le monde est en même temps objet et signe. Voir, être vu, se voir, c’est la même

 chose comme nous l’explique très bien l’hexagramme 20 du Yi Jing : la VUE.

                                                                                                                         Page 107

A ce moment, l’image en perspective autorise une représentation

 concomitante de

 l’ESPACE et du TEMPS. Alors un seul regard au lieu de deux a

 envahi le monde.


            Folies individuelles ou collectives ?


Au fait, c’est peut-être la société qui est devenue folle. La notion de

 réel est basée sur

 la seule perception du corps, par l’intermédiaire du cerveau, et

sert de référence entre

 normal et pathologique.

Le pathologique serait donc anormal.

Ce n’est pas ce que nous enseigne le Yi Jing : - Par la sérénité (l’Eros) nous

parvenons à la vision de la globalité, et par le souci (Pathos) nous avons la possibilité

 de l’accomplissement -.


Penser et vivre c’est associer librement, l’Eros et le Pathos pour être heureux. Le

 schizophrène, au contraire, dissocie dans un paradoxe terrifiant ces deux éléments

 afin de jouir d’angoisses intolérables.


Pourquoi cette schize, cette coupure ?


Sans doute est-elle la conséquence de l’interdit d’aller puiser à la source des fées.


Il en résulte une double fracture, la première est une séparation entre l’homme et le

 cosmos, la deuxième entre les deux parties de l’homme lui-même, son corps et son

 esprit. Là encore la réponse est dans le bon usage des moyens qui ne doivent pas

 être une fin en soi.                          


C’est bien ce que nous disions au début de ce chapitre en affirmant qu’il fallait

 accueillir le Pathos (la maladie) comme un ami, un signe, en n’oubliant pas que le

 monde est en même temps objet et signe, voir et être vu. C’est cette mise en

 perspective qui permet d’atteindre l’Eros (la guérison, la sérénité). L’Eros et le Pathos

 sont indissociables.


Le schizophrène reconstruit la partie qui lui manque, l’eros, en comblant ce vide par un

 retournement du pathos contre lui-même.


L’autiste quant à lui est écartelé entre deux mondes dissociés.

Il retourne le Pathos alternativement, soit en s’infligeant des violences à lui-même,

 seul moyen d’échange de langage pour exprimer sa souffrance avec notre monde de

 la réalité qu’il ne déchiffre pas, soit en se murant dans un dialogue intérieur.

                                                                                                                  
Page 108

Il se trouve alors dans son monde de l’imaginaire ou de l’imaginal qu’il est seul à

 décoder. C’est le moment  (dans le TEMPS) où (dans l’ESPACE) il peut être heureux

 car il a rejoint son Eros.


Quand l’autiste traverse le miroir, pour aller dans un autre monde, le contact avec le

 réel n’est pas rompue, car la rupture serait psychologiquement mortelle, mais est

 sans doute atténué comme dans un demi-sommeil. Dans cet état il nous apparaît

 étrange, étranger à nous-mêmes observateurs. Il nous semble que pour lui la durée


 importe peu, les contraires (Yin Yang) ne comptent plus.

Il est dans son rêve éveillé, dans un autre état de conscience.



Cette  description  correspond point pour point au monde onirique mais également aux

 états de conscience élargis. Comme l’Eros et le Pathos sont indissociables, à l’image

 du Yin et du Yang, son Eros devient Pathos jusqu’à ce que ce dernier rebascule en

 son contraire dans une ronde infernale. Il est - déséquilibré -, terme qui traduit

 souvent la maladie mentale.

Actuellement on raisonne ainsi :

un ou plusieurs symptômes (des effets) aboutissent à établir un diagnostic, puis à

 prescrire un traitement pour éliminer ces troubles. La cause est entendue une fois

 pour toutes, telle maladie égale telles causes. Cela peut être valable pour une

 maladie organique simple mais probablement plus pour des pathologies complexes.


En ce qui concerne les troubles du comportement le seuil d’apparition des symptômes

 est plus ou moins élevé suivant les individus, et, nos cerveaux de gens - normaux -

 sont certainement capables de produire, dans certaines circonstances, n’importe quel

 signe de dysfonctionnement psychique, de façon définitive ou temporaire, par

 exemple : être pris de panique.


Quels sont les mécanismes qui élaborent notre comportement ?


Page 109

Les actions-réactions entre notre cerveau et notre corps façonnent nos attitudes et

 notre conduite.


L’ensemble corps-cerveau  =  NOUS. Ce nous est un outil qui aboutit à communiquer

 vers l’extérieur, c’est à dire avec - PAS NOUS -.


Cette communication va avoir une influence sur ce - PAS NOUS -, ce monde

 extérieur, qui en sera modifié. Ce dernier en retour va émettre un signe nouveau

 tenant compte de cette modification. Ce signal à son tour va nous influencer, etc.


Si le signe et le signifié ne se comprennent pas ou plus, ce qui était normal ne l’est

 plus. Un fossé va se creuser de plus en plus si aucun correctif ne vient rétablir le

 dialogue. La réalité de l’un devient étrangère à celle de l’autre. Au bout d’un certain

 temps personne ne sait où est la réalité - réelle -. La réalité réelle sera définie par le

 plus grand nombre qui se réfère à cette authenticité admise. Cela ne veut pas dire

 pour autant qu’elle soit réelle ou qu’elle soit la seule réelle, ou encore la plus réelle.

 Nous voyons bien la difficulté à définir le réel.


Quoi qu’il en soit, cette distorsion va provoquer des troubles de trois sortes dans la

 communication, qu’il s’agit d’identifier pour pouvoir rétablir l’échange d’informations.

La première cause de perturbation peut venir de l’environnement, les conditions

 climatiques par exemple.

La deuxième peut consister en une anomalie de l’outil, corps ou cerveau.

Est-ce une cause première ou l’effet d’une autre cause qui a provoqué cette

non- conformité de l’outil ?

La troisième, une mauvaise interprétation des attitudes comportementales dues entre

 autres à des différences de cultures ou des niveaux d’évolution.

Les actions-réactions entre notre cerveau et notre corps façonnent nos attitudes et

 notre conduite.

L’ensemble corps-cerveau  =  NOUS. Ce nous est un outil qui aboutit à communiquer

 vers l’extérieur, c’est à dire avec - PAS NOUS -.   

                                                                                                             
Page 110

 Cet échange d’informations est indispensable car l’homme ne supporte pas de ne pas

 comprendre. Il permet d’élever, ensemble, notre niveau de conscience. Conscience

 de notre environnement, puis d’être soi et pas un autre. Il semble bien que seul il soit

 difficile de mettre de l’ordre dans le chaos individuel.

Ce serait un attracteur  qui donnerait un sens général organisateur.

Cet attracteur serait l’ensemble des consciences.

De façon analogique, l’ensemble de la galaxie semble être l’attracteur qui régule

 l’action du soleil.



D’autre part, la neurobiologie voudrait pouvoir donner, finalement,

 une explication à

 la pensée en éliminant tout ce qu’elle considère comme irrationnel. Elle ne se rend

 pas compte que cela revient à supprimer le Maître du cerveau.


L’homme est bien autre chose que son cerveau, ne pas le croire c’est confondre l’outil

 et celui qui le manie.

Une question qu’il serait utile de se poser, me semble-t-il, est celle de savoir

 pourquoi nous constatons, à l’heure actuelle, tant de problèmes psychiques ou

 physiques ?

 Peut-être, tout simplement, parce que le modèle de société dans lequel nous vivons

 est insupportable !     

                                                                                                                         



         Notre vie aurait-elle un sens insensé ? 



Page 114


Le monde au-delà de la terre aurait peut-être l’équivalent d’un logiciel de dix-huit

 milliards de Giga-électronvolts, encore très peu chargé (voir à ce sujet la Note

N° 6 sur la Relativité Complexe). 

Dans ce cas, nous pourrions envoyer des messages à cette mémoire centrale par la

 pensée. Informée de nos préoccupations cette banque de données nous enverrait en

 retour, par l’intermédiaire de notre cerveau, des informations sous formes d’idées.

 C’est sans doute la source des idées géniales qui parfois nous atteignent.




" Personne n’a le pouvoir de travailler dans ces régions, hormis 

nous à titre 

individuel.

 Seul nous pouvons décider de notre destin en toute réalité ou

 irréalité suivant 

notre choix ". Birger Sellin, un jeune autiste allemand 


Voici la réponse d’un autiste sur le sens de la vie. Il s’agit de Birger Sellin, un jeune

 autiste allemand qui nous a livré son message grâce à la communication assistée par

 ordinateur, dans deux livres bouleversants Note 3.


Jugez vous-même : Extraits de son livre : «  La Solitude du

 déserteur ».

Les soulignés et les parenthèses sont de moi).

Envoyer ses messages au monde d’en haut, un je ne sais quoi veut devenir 

quelqu’un (il parle de lui) que vent, soleil, pluie et neige évoquent mon souvenir, …

 pour tous les marginaux sismographes (perception des vibrations)


Page 15 Une grande joie terrestre m’habite, personne hormis nous (les autistes) ne

 travaillent dans ces régions extra-terrestres … que nous décidons nous-mêmes de

 notre destin.

Page 17                         en toute réalité comme en irréalité

Page 19                         comme des semblables en esprit

Page 20            une énergie est là mais je ne peux la saisir

Page 27        Soutenons ensemble comme des amis fidèles (il écrit à un autre autiste)

 que notre vie a un sens insensé

Page 28  Quelqu’un (Lui) qui transmet des messages depuis d’autres mondes

Page 30  Je dirige mon moi intérieur sans pouvoir influer sur ma conduite élémentaire

Page 31  Moi sans nous (le moi ne peut communiquer avec nous), du monde 

sans moi pour tous les prétendus connaisseurs 

(il en résulte que le monde des prétendus connaisseurs est sans moi soit sans lui le

 narrateur), car c’est grâce à nous (nous dans ce cas = les moi sans nous du début de

 la phrase) que des connaissances voient le jour qu’une humanité civilisée inculte 

                                                                                                                         Page 115


Page 32  Si des larmes coulaient à nouveau (blocage des émotions qui ne peuvent

 pas se manifester)

Page 46  Pourquoi tous les systèmes de l’en monde rendent-ils si solitaires ?

Page 47  Comment se fait-il que la personne dégénère en solo ? 

Birger SANS TOUT malin comme TOUT

Page 49  Les titres sont autant de colifichets chatoyants vils et serviles réduisant les

 valeurs compactes, espèces de fanfarons irritants qui sont aussi  autistes que nous,

 cela me déchire de devoir vous décevoir (voilà bien la preuve que les autistes nous

 voient tels que nous sommes vraiment sous nos déguisements)

Page 50  Vous mentez, vous n’êtes que bon (la bonté humanitaire qui cache tant

d’injustices ?) un jour je ne vous jugerai plus … d’yeux en pleurs (que je ne peux pas

 verser actuellement, c’est pourquoi :) crier me remplace                                                                                       

J’habite au loin je ne peux pas vivre sans amour

Page 52  J’ai vu les sept frayeurs sans exception mais j’ai échoué dans un désert

 mortel (il désigne notre monde probablement où ne règne que :) que la matière

 brute (il manque l’esprit).

Il s’exprime dans une langue que nous ne savons pas encore, ou plus, traduire. Il

 s’agit du langage du cœur qui se comprend par empathie ou par télépathie. Il reçoit

 ces messages que nous émettons sans nous en rendre compte et qui le blessent.

Devant lui nous ne pouvons pas dissimuler. Nous nous livrons sans artifices, ou bien

ils sont inopérants. « Le roi est nu » devant lui.

Page 53 (de son livre et les suivantes)

La REALITE apparaît, dire quelque chose que quelqu’un comme moi ne sache pas

 très bien interpréter. Incroyable comme la réalité se conduit de manière chaotique.


                                                                                                                         Page 116


Page 56  et je pense comme toi que nous sommes (il répond à un autre autiste qui lui

 a écrit) visiblement un groupe d’êtres humains qui ont un but commun, je veux y

 contribuer (ce but ne serait-il pas de nous ouvrir les yeux sur d’autres réalités ?)

Page 58

même la foi dans les êtres humains a foutu le camp … pour un monde pauvre en

 amour 
          
Page 60

qui veut passer de l’éternelle solitude de son pré-idiot de l’autisme au monde des

 merveilleux hommes simples qui ne comprennent pas, même combien est 

merveilleux un monde sans captivité intérieure, couleront alors ces eaux (il semble

 bien que la clef qui lui manque est de laisser parler ses émotions. Il

 y a sans doute

 coupure entre le mental et l’astral, entre le maître du cœur et le

 cerveau limbique).

Page 61

car chaque absurdité a un SENS PROFOND, comme tout chez nous (les autistes)

 revêt un sens notre monde n’a pas sombré pour toujours dans l’inversé comme on le

 suppose

(c’est notre monde qui est insensé, inversé, qui n’a pas de sens, car nous ne savons

plus donner un sens aux signes, ce qui fait que nous ne voyons plus les causes des

 effets. Les fous c’est nous)

notre monde au contraire est pareil à un système d’antennes de sécurité essentielles

 né (le système) d’iles fabuleuses (l’ile d’AVALON de la tradition celtique, ou de

 l’AMENTI des anciens Egyptiens)

                            
Page 61

Un normal sédentaire (un homme de notre monde qui se considère comme normal,

 qui de plus est sédentaire c’est à dire qui ne voyage pas dans les autres mondes) ne

 déchiffrera pas ce système quoi qu’il tente !

                                                                                                                                                          Page 117


Acceptant personnellement de n’être ni normal ni sédentaire, je tente

 de comprendre

 ce système. On doit pouvoir communiquer avec les autistes en se

 servant de la clef


 universelle du Yi Jing. Birger Sellin nous invite dans les lignes 

suivantes à le rejoindre

 : comment faire le lien entre une réalité irritante et la vie simple voilà la question

 fondamentale ?

Comment tout simplement effacer la vie adverse irritante et la transformer en 

renouveau réellement élu et choisi en richesse digne d’être vécue ?


            QUESTION FONDAMENTALE !


Cela devrait nous apparaître comme une évidence ! La Vie envisagée dans sa totalité

 dans notre monde est invivable.

Birger Sellin et ses semblables refusent d’entrer dans ce monde insensé. Ceux qui y

 sont entrés, c’est à dire nous les gens normaux, tentons d’en sortir. Par la méditation,

 par les drogues douces ou fortes peu importe, par la maladie déclenchée

inconsciemment, le but est le même, fuir. Enfin, d’autres s’évadent par le saut ultime

 du suicide physique ou mental, je veux dire par la fuite dans la folie, une autre

manière de s’échapper ou d’en réchapper.

Page 62

Un grand chagrin m’habite parce que bien souvent nous ne sommes pas 

choisis (Birger Sellin a appris que le 28 mai 1993, un spécialiste des autistes a émis

 l’hypothèse que ces derniers sont insensibles et donc incapables de compassion. Il

en a été très affecté).

Le texte ci-dessus et bien d’autres démontrent que le spécialiste s’est trompé. Ici, la

 compassion est exemplaire et peu d’humains font preuve d’autant de sollicitude et

 d’amour envers autrui, d’oubli de soi malgré ses souffrances. Nous pouvons continuer

 ce décryptage page après page. Un texte parfaitement sensé surgit de cette

 apparente nuit. Une grande leçon d’humanité, également au sens universitaire du

terme, se fait jour. Nos contradictions trouvent souvent leurs solutions. En dernière

analyse, une espérance dans la possibilité d’un monde meilleur ayant du sens, paraît

possible.


Page 118


Comparons avec les observations des

 spécialistes.



Ce passage est assez technique jusqu’à la page 126.

 Il concerne surtout le corps médical.

Ce qui est écrit en italique et entre parenthèse sont mes commentaires.

 « Exploration dans le monde de l’autisme » de :

D.Melzer - J.Bremmer – S.Hoxter – D.Weddell – L.Wittenberg.  Editions Payot 1994


Page 13 de leurs livre

Néanmoins ce livre sera décevant pour le lecteur car il ne peut avoir de prétentions

 thérapeutiques ou annoncer une solution à quoi que ce soit. En fait il sera rapidement 

clair pour le lecteur avisé que nous nous sommes attelés à situer les problèmes, plutôt

 qu’à les résoudre. 

C’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce livre qui situe

 l’autisme.… 

c’est peut-être la vérité fondamentale dans les sciences humaines en général et la 

psychanalyse en particulier.

Tous ces phénomènes : le démantèlement - l’altération des concepts temporels et 

spatiaux - l’utilisation d’absence d’activités mentales comme moyen de 

temporiser (bloquer le TEMPS c’est rechercher l’éternel PRESENT),  nous semblent 

jeter une vive lumière sur des modes de pensée et de relations discernables ailleurs

 chez des gens normaux comme chez les malades.

Page 15

… un film sur l’épanouissement des fleurs réalisé avec des photos prises à quelques

 minutes (ou jours)d’intervalle, dans laquelle la chorégraphie de leur croissance décrit 

une figure invisible à l’observation directe. Que différentes parties de l’esprit soient

 maintenues à distance, impliquant la non- reconnaissance des uns par les autres, il

 n’y a là rien de très nouveau …

Page 16

La vie surfe sur une vague, le présent étant poussé en avant par le passé, qui est le 

présent sombrant dans le passé. Passé, présent, futur, deux dixièmes de seconde, 

maintenant un dixième de seconde est passé, un dixième de seconde arrive



                                                                                                                         Page 119


Pour moi : Non,

il faut trois dixièmes de seconde pour que la démonstration soit convaincante : un pour

 le passé, un pour le présent, un pour le futur. Dans le cas contraire, il y a rupture dans

 le déroulement de l’action et aucun lien entre ces trois états. Pour créer ce lien on

 utilise un artifice qui fait disparaître le présent. Les autistes qui ne vivent que dans le

 présent, il me semble, ne peuvent pas nous suivre sur ce terrain qui n’a pas de sens,

 comme nous le verrons par la suite.

Continuons :

Considérons la vie (corpuscule) embarquée sur un mouvement (une

onde) comparable à une vague (soit fréquence et amplitude), le présent 

(où se situe-t-il dans la durée ? Dans cette démonstration, nulle part !) comme un

 surfeur sur la crête des événements qui tournent de telle sorte que le moment 

présent

(il n’existe pas dans cette explication. C’est d’ailleurs la conclusion,  suite à leurs

déductions, qu’en tirent les auteurs à la fin de leur cheminement. De plus, je ne vois

 pas comment les événements tournent, ils semblent se dérouler dans le sens passé

 présent futur d’après la vision du monde à nous les gens normaux)

Reprenons la suite de leurs texte :

le présent passe dans le souvenir et le moment anticipe (il faut donc se projeter en

avant dans le futur de l’imaginaire) arrive (mais n’est pas encore là) pour soutenir 

l’expérience présente. Cet instant présent serait non-existant

 (A moins que ce soit le contraire, seul le présent serait existant, le 

passé et le futur ne

 seraient qu’illusion ?  C'est la tendance vers où va la physique 

quantique !)

Quelle démonstration alambiquée !

Si maintenant nous concevons que sur ce fil du temps sont enfilées ces perles de

 souvenirs … toute conception du processus autistique proprement dit, une 

suspension de la vie mentale (suspension sans doute provoquée par une déficience 

du lien entre le mental et les  autres corps d’énergie, à savoir l’astral, l’éthérique et le

 physique. En fait suspension de l’activité dans le cerveau, mais pas de l’esprit qui 

s’en est allé ailleurs comme nous le verrons).

                                                                                                                        Page 120


Page 17

rubriques :

Economique – structurale – génétique

Facteurs économiques :

 Les enfants étudiés nous apparaissent très intelligents

Leurs processus mentaux opèrent à une grande vitesse. Leur accessibilité aux 

données sensorielles venant à la fois du corps et du monde extérieur donne

 l’impression d’un organisme nu exposé à tous vents. Qualité de sensibilité

 perceptuelle = une qualité émotionnelle comme une sorte de disposition à la

 gentillesse (tout le contraire de notre monde)

Page 18

Prédilection pour un souci dépressif pour l’autre = perméabilité primitive aux émotions

 des autres (empathie, d’où compassion naturelle) et ils semblent interpréter l’évidence

 du contraire (image qu’ils reçoivent de notre monde) plutôt comme un signe de

 rejet (signifié) que comme un signe d’incapacité de la part de l’objet (par nous, les

 gens normaux, à avoir de la compassion)
.
Pour résumer, ils sont comme des explorateurs qui essaient de comprendre notre

langage, nos signes et s’aperçoivent de la réalité -   réelle -, nos masques sont 

tombés. Ils constatent, ils sont très intelligents comme signalé plus haut, que Tartufe

 est au pouvoir, que le mensonge et l’hypocrisie règnent en maître. 

Si vous lisez Birger Sellin vous constaterez comme moi que c’est exactement ce

 qu’il nous dit et pourquoi il hurle.

Page 19 
Récapitulons : Grande intelligence, sensibilité à l’état émotionnel des autres

, dispositions à ressentir massivement la souffrance dépressive (le Pathos

 dégradé expliqué avant cet extrait), sadisme minimal et en conséquence persécution 

minimale, jalousie possessive, ces enfants sont très sensuels dans leur amour et 

portés à répéter indéfiniment en suspendant le TEMPS, la joie et le triomphe de la

 possession 

(soit demeurer dans l’ETERNEL PRESENT).
                                                                                                                                                                  Page 121


Mon commentaire :Quand ils ont atteint un équilibre comment voulez-vous qu’ils

 acceptent facilement de revenir dans notre monde cauchemardesque ! 

Quand nous, les gens normaux, sortons précipitamment d’un cauchemar 

acceptons-nous docilement de nous rendormir ?   

                 Caractéristiques structurales :


Structure de l’autisme proprement dit, à la fois structure mentale et cependant sans vie

 mentale. La clef de la situation réside dans la suspension temporaire de la

 reconnaissance de l’écoulement du TEMPS,

(ou plus probablement de la connaissance première de l’écoulement du temps dans la

 durée de l’espace N’oublions pas que les scientifiques font une différence

 fondamentale entre le TEMPS et la durée)


mais il y a là quelque chose de tout à fait différent  des types variés du désir du 

temps. 

Concept circulaire, concept oscillant ou temps fragmenté d’autres manières.

(Ils vivent l’éternel présent psychique sans s’occuper de la durée physique qui

s’écoule sans eux, c’est à dire sans que leur conscience soit présente à cet

écoulement.

Voir à ce sujet le dernier chapitre de ce livre en ce qui concerne 

l’arrêt du TEMPS).

Structure - Moi - Ca - Sur-Moi idéal démantelé avec les caractéristiques suivantes :

-  démantèlement doit être accompli en un instant,

- démantèlement doit être réversible sans effort

-  les « événements » sont discontinus, impossibles à relier et par conséquent

 impropres à mémoriser contrairement aux « expériences ».


Page 22


Compulsivités

(elles ressemblent analogiquement, par leur répétition sans but apparent, à un

 diagramme d’Euler-Ven) qui s’arrêtent aussi mystérieusement qu’elles ont 

commencé 

(peut-être est-ce la Sur-Conscience qui prend conscience dans la réalité de notre

 monde de l’inutilité de ce comportement qui ne mène nulle part à l’image du

diagramme cité ci-dessus qui se déroule sans fin ?).

                                                                                                                         Page 122


Page 25

Géographie de la personnalité dans ses quatre régions caractéristiques : le dedans et

 le dehors du self (le dehors de soi-même), l’intérieur et l’extérieur 

des objets. 

Le cinquième espace : le nulle-part du système délirant ne nous 

concerne pas ici.

Pourquoi donc ?

A mon avis, bien au contraire, il nous concerne car il semble bien que ce soit dans ce

 nulle-part (analogue au TROU NOIR  de l’astrophysique) que les autistes se réfugient.


S’ils y trouvent refuge sans doute ce nulle-part a une existence réelle pour eux. Il

 serait intéressant d’explorer ce territoire me semble-t-il !

Page 26

L’enfant ne peut, pendant le moindre laps de temps, faire la distinction entre être à 

l’intérieur ou à l’extérieur(d’un placard par exemple)

Cela confirme à mon avis que ces enfants sont totalement

 dissociés.

D’un côté leur corps physique avec son cerveau est présent dans notre monde à

quatre dimensions, mais leur esprit est étiré dans le monde de l’imaginaire à quatre

 autres dimensions.


Nous les gens dis normaux vivons dans un monde à huit dimensions sans nous en

 rendre compte. Notre conscience endormie, " ne nous en déplaise", n’a pas 

conscience de ces quatre dimensions supplémentaires de l’esprit (la physique

 quantique commence à les mettre en évidence). Il en résulte que ces autistes

 alternent involontairement en permanence entre deux états.

L’un, anormal, où leur esprit se trouve uniquement dans le TEMPS et pas dans

 l’ESPACE. L’autre plus proche de la normalité où ils se retrouvent brusquement dans

 ce monde, qui nous est familier, à quatre dimensions supplémentaires pour eux, où ils

 habitent alors leurs corps. Dans ce cas, imaginons leur surprise devant ce perpétuel

 va-et-vient, que doit ressentir, sans en être affecté, le nouveau-né.

                                                                                                                     Page 123


Page 70

Je vis en face de moi un enfant dont les yeux étaient éteints et, bien que son corps 

continuât à se mouvoir avec puissance, déjà toutes ses activités semblaient disjointes 

disant « en bas en bas » d’une voix qui s’affaiblissait à mesure qu’il descendait les marches.

Page 29 … les déposait (les objets) sous la chaise du thérapeute (comme ils ne

peuvent pas contrôler émotionnellement leur corps ils transfèrent vers le corps de

 ceux qui semblent savoir s’en servir) bombardement des sensations face à la fois à 

un équipement inadéquat et à l’échec de la dépendance … très proche de celle du 

nouveau-né.

( Comme je le signalais ci-dessus : Dans ce cas, imaginons leur surprise devant ce

perpétuel va-et-vient, que doit ressentir, sans en être affecté, le nouveau-né )


Page 49

… son corps était vraiment bi-dimensionnel

Page 56

« perdre l’esprit » conviendrait vraiment à l’état autistique proprement dit. 


Page 59

C’était comme si tout le bon s’était évanoui dans le NEANT comme on nous dit qu’il

 peut arriver dans les dernières théories terrifiantes ( Pourquoi ? ) concernant les trous

 noirs de l’espace dans lesquels une étoile et même une galaxie peut quitter l’univers 

pour un impensable nulle part.

Confirmation une fois de plus de ce probable aller-retour des autistes dans un

no-man’s-land situé entre incarnation et non-incarnation.

… parce qu’il n’avait développé dans son esprit aucune structure d’espace 

« contenant » cette perte absolue ne pouvait qu’intensifier le chagrin et le désespoir

Page 60

… parce qu’il a une tendance tellement forte à dépendre d’un unique mode de

 perception sensorielle (le cerveau droit)


                                                                                                     Page 124

Page 75

Ce que je peux dire avec une conviction fondée sur l’expérience est que John était 

extrêmement sensible à mes états d’esprit

(hypersensibles ils lisent sans doute dans nos pensées et ressentent nos états d’âme :

 ce que nous sommes parle si fort …)  qu’il réagissait à tout manque d’attention (être

 écouté c’est exister), toute maladie, malaise physique ou silence comme si je l’avais 

rejeté … J’appris par l’expérience que je ne devais pas un instant le laisser tomber de

 mon esprit (sans doute parce que le monde de l’esprit est le seul 

lien que nous ayons

 en commun pouvant le relier à notre monde physique)


mais que je devais être vigilante pour le rattraper dans ses fugues vers l’état de non-

mentalisation 

(abandon de l’usage de son cerveau. Dans cet état, il n’est plus RAISON mais

seulement SENSATION)

… à ce point-là, il était vital de continuer à parler

(comme les bouddhistes le conseillent pendant l’agonie),car mon intérêt et ma

 réponse animée paraissaient être l’équivalent psychique de le maintenir et ma voix la

 source qui le rassemblait

(analogiquement cela ressemble à ce que nous faisons pour éviter que nos songes

 disparaissent de la surface de notre conscient au réveil et replongent inexorablement

 dans les profondeurs de notre subconscient)


Page 93

… rebondissant sans fin, comme une balle de caoutchouc dans un mouvement 

continu, cherchant à se mettre en extase. Cela semblait vraiment étonnant de voir

 cet enfant à la mine plutôt éteinte tout à coup rempli d’énergie … Il semble que de

 telles interprétations laisseraient de côté l’impression d’oiseau libéré au contact d’une 

source de vitalité, la source de la force vitale elle-même … le moteur principal plutôt 

l’abandon à la sensualité, il semblait très relié à mon corps, mais peut-être uni à lui 

dans un état situé au-delà de l’esclavage du TEMPS, déharnaché de la contrainte des 

limites qui séparent
                                                                                                                

                                                                                              Page 125

                                           
(les trois dimensions de l’ESPACE reste le TEMPS seul)    … 

il était tout à fait impossible de faire une brèche par des interventions verbales dans 

cette sensualité orgiaque.

Bien plus, j’avais l’impression que mes sens étaient douloureusement bombardés,

 mes pensées soustraites de ma tête par des coups jusqu’à ce que je fusse tentée de

 le suivre dans un état d’oubli. Je me rendis compte que j’avais à m’en arracher 

mentalement pour être capable tout simplement de penser un tant soit peu. Je sentais

 John m’entraîner vers un état dans lequel je n’aurais plus la tête pleine de ses

 sentiments terribles de vide et de désespoir, mais où (dans un ESPACE) je le

 rejoindrais, sans activités mentales, dans une folle orgie sauvage d’excitations

(à l’image de la zone rouge de la terra incognita décrite dans « Les Thanatonautes »

 de Bernard Werber ? Il est clair qu’une communication de pensée à pensée s’est

 établie entre John et la thérapeute d’une façon émouvante),

une danse macabre (le passage par la mort) réglée comme une entrée dans la vie

 éternelle.

Pour pouvoir regagner l’attention mentalisée de John il semblait que je devais me

 battre à la fois contre le piège de sa volupté (avoir envie de le rejoindre dans sa folie,

 dans ce monde entre deux mondes), et la menace de sombrer dans le désespoir

(de rester dans ce monde de la réalité si peu attrayant ?)

J’appris par expérience … J’étais semble-t-il censée représenter un objet qui 

connaisse la souffrance écrasante qu’il était en train de fuir, quelqu’un qui resterait 

avec lui dans son chagrin, qui ne serait pas dissous par le caractère corrosif de son 

désespoir.

Pour moi l’autisme serait une maladie de l’âme, c’est à dire du lien entre l’esprit et le

 corps.

D’après les spécialistes, le système nerveux central se 

développe mal. Est-ce

 une cause de l’autisme ou au contraire une conséquence, un

 effet ?


Habituellement, après un développement normal, le petit enfant s’éteint comme une

 braise, généralement entre le 24ème et le 36ème mois C'est la période des

 vaccinations comme par hasard.

. A un moment donné, imprécis, tout s’écroule, et l’enfant implose comme une étoile à

 neutrons dans un trou noir.  

Bien entendu je n’ai pas la prétention 

d’expliquer ce qu’est l’autisme. 

Seulement je tente de faire des 

rapprochements qui 

peuvent intéresser des chercheurs.




                   NOTES  et  BIBLIOGRAPHIE

Note N° 1   Yi Jing  Le Sens Originel  du  Livre des Mutations

         de Kerson et Rosemary  HUAN

chez  DANGLES  en 1993

Note N° 2   Le Corps   Se  Souvient

du Docteur Arthur Janov*

chez  Editions du ROCHER  en 1997

Note N°3    Une Ame Prisonnière

en  1994
             
      La Solitude du Déserteur

en1998

de Birger SELLIN

chez  Editions Robert LAFFONT


Note N° 4   La Relativité dans Tous ses Etats

de Laurent NOTTALE 
    
chez  HACHETTE  en 1998

Note N° 5   Tout sur la Médecine Chinoise

du Docteur Denis COLIN

et Catherine BARRY

chez  M.A. Editions  en 1989


Note N° 6   Les Lumières  de  l’Invisible

de Jean E. CHARON

chez  ALBIN MICHEL  en 1985

                    L’Esprit  cet  Inconnu

de Jean E. CHARON

chez  ALBIN MICHEL  en 1977


Note N° 7   Physique Micro-Vibratoire et Forces Invisibles

de A. de BELIZAL  et  P.A.MOREL

chez  DESFORGES  en  1976   


Note N° 8   Les Hommes viennent de Mars
                                                            les Femmes de Vénus
de John GRAY




Titre  A       Le Bal des Cellules

du Docteur Lewis THOMAS

chez  STOCK  en  1977


Titre  B       Le TRESOR  dictionnaire  des SCIENCES

chez  FLAMMARION  en  1997


Titre  C       Revue  3ème Millénaire


Titre  D       Yi King  Le Livre des Transformations

de Richard WILHELM

chez  Librairie de MEDICIS  en  1973

Titre  E       L’Univers Elégant

de Brian GREENE

chez  Robert LAFFONT  en  2000

Titre  F       Exploration dans le Monde de l’Autisme

de D.MELZER  -  J.BREMMER

S.HOXTER  -  D.WEDDEL

I.WITTENBERG

chez  PAYOT  en  1994

Titre  G        L’Amour, la Médecine et les Miracles

du Docteur Bernie SIEGEL

chez  Robert LAFFONT  en  1989

Titre  H        Décodage Biologique des Maladies

de Christian FLECHE

chez Editions  Le SOUFFLE d’OR

                         en  2001

Titre  I        Dis-Moi où tu as Mal, Je Te Dirai Pourquoi

de  Michel ODOUL

chez  ALBIN MICHEL  en  2002

Titre  J        L’Harmonie des Energies

de Michel ODOUL

chez  ALBIN MICHEL  en  2002     

Titre  K       Comment Apprivoiser son Crocodile

du Docteur Catherine AIMELET-PERISSOL

chez  Robert LAFFONT  en  2002

Titre  L       Le Corps Quantique

du Docteur Deepak CHOPRA

 chez  INTER-EDITIONS  en  1990

Titre  M       Le Réveil de la Conscience

de Jacqueline BOUSQUET

et  Sylvie SIMON  ( renvoi page 15 )

chez  Guy TREDANIEL  en  2003

Titre  N        Avant le Big Bang

de Igor et Grichka BOGDANOV
V
chez  GRASSET  en  2004